LA TRUITE

La truite est un poisson d'eau douce très apprécié des pêcheurs. Elle fait partie de la famille des salmonidés, qui comprend aussi le saumon, le touladi et l'omble chevalier.

En France, on trouve plusieurs espèces de truites, qui se distinguent par leur taille, leur couleur et leur habitat. Parmi les plus connues, il y a la truite fario, la truite arc-en-ciel, la truite de mer et la truite lacustre. 

La truite se nourrit principalement d'insectes, de crustacés, de petits poissons et de vers. Elle préfère les eaux claires, fraîches et oxygénées. Elle est très sensible à la qualité de l'eau et à la température, ce qui en fait un bon indicateur de l'état écologique des cours d'eau.

La pêche à la truite est une activité passionnante qui peut être pratiquée par tous les âges et tous les niveaux. Cette espèce est protégée en France, et sa pêche est réglementée par des quotas, des tailles minimales et des périodes d'ouverture.

Pour connaître la réglementation applicable, vous pouvez consulter les sites départementaux des Fédérations de Pêche

Les régions ou pêcher la truite

La France offre une grande diversité de milieux aquatiques propices de la pêche à la truite.

On peut distinguer trois grandes régions :

Les espèces

La truite de mer est une forme migratrice qui remonte les fleuves et les rivières pour se reproduire, tandis que la truite fario est une forme sédentaire qui vit toute l'année dans le même cours d'eau. La truite fario peut elle-même se subdiviser en plusieurs variétés locales, selon la couleur de sa robe et la forme de ses tâches.

La reproduction

La truite se reproduit généralement entre novembre et février, selon les espèces et les régions. Le processus de reproduction de la truite implique plusieurs étapes cruciales. La femelle choisit un site approprié pour creuser une cavité sur le fond du cours d'eau, à l'aide de sa nageoire caudale. Elle utilise de préférence un substrat composé de graviers, qui offre une bonne oxygénation et une protection contre les prédateurs.

Lorsque la cavité est prête, un mâle s'approche d'elle et se place à sa hauteur. Ils libèrent alors simultanément, les œufs de la femelle et le sperme du mâle. Les œufs fécondés se déposent dans la cavité, où ils restent fixés par une substance gélatineuse. La femelle recouvre ensuite les œufs avec les sédiments situés en amont de la cavité, formant ainsi une structure en forme de dôme. Cette structure, appelée frayère, constitue le nid des futurs alevins. La truite fario n'assure pas de soins parentaux et abandonne la frayère après la ponte. Les alevins éclosent au bout de quelques semaines ou quelques mois, selon la température de l'eau. Ils restent dans la frayère jusqu'à ce qu'ils aient résorbé leur sac vitellin, puis ils gagnent le milieu aquatique environnant ou ils restent cachés jusqu'à ce qu'ils soient capables de nager librement. Ils se nourrissent alors de plancton et d'insectes. Ils atteignent la maturité sexuelle entre 2 et 4 ans, selon les espèces et les conditions de vie. 

La truite de mer

La truite de mer est la forme migratrice de la truite fario et non une espèce différente. La truite de mer se distingue de la truite fario par son comportement et son aspect, mais pas par sa génétique. En effet, la truite de mer est capable de s'adapter à l'eau salée et de parcourir de longues distances pour se nourrir et se reproduire, tandis que la truite fario reste généralement dans son cours d'eau d'origine. La truite de mer a également une robe plus argentée et moins tachetée que la truite fario, ce qui lui permet de mieux se camoufler dans l'océan. Mais ces différences ne sont pas suffisantes pour considérer la truite de mer comme une espèce à part entière. Il s'agit en fait de la même espèce, Salmo trutta, qui a développé des stratégies différentes pour survivre et se reproduire dans des milieux variés. La truite de mer et la truite fario peuvent donc s'hybrider et donner naissance à des individus fertiles.


Retrouvez des infos supplémentaires sur le site internet de l'association LOGRAMI qui œuvre pour la gestion et la restauration des populations de poissons migrateurs.

Différencier la truite de mer du saumon

La truite de mer (Salmo trutta trutta) est un poisson migrateur qui se reproduit dans les cours d'eau douce et qui passe une partie de sa vie en mer. Elle se distingue de la truite commune (Salmo trutta fario) par sa taille plus grande, sa couleur plus argentée et ses taches plus petites et plus sombres. En France, la truite de mer est présente sur les côtes atlantiques et méditerranéennes, ainsi que dans quelques rivières du nord et de l'est du pays.

La truite de mer est une espèce de poissons appartenant à la famille des Salmonidés. Elle se caractérise par un cycle de vie complexe qui implique des migrations entre la mer et les rivières.

La truite de mer est un poisson migrateur anadrome, c’est-à-dire qu’elle naît en eau douce, grandit en mer, et revient en eau douce pour se reproduire. La durée du séjour marin peut varier de quelques mois à plusieurs années, selon les individus et les populations. La truite de mer effectue sa migration de remontée (ou montaison) principalement entre avril et juillet, en profitant des crues printanières qui facilitent son passage des obstacles. Elle remonte les cours d’eau jusqu’aux zones de reproduction, situées dans les parties amont des rivières.

La reproduction se déroule de novembre à fin janvier, lorsque la température de l’eau est comprise entre 4 et 10°C. Les zones de ponte sont constituées de plages de galets et de graviers avec un courant vif, qui assure une bonne oxygénation des œufs. Les géniteurs creusent un nid (ou redd) où la femelle dépose les œufs avant de les recouvrir de gravier dont le diamètre varie selon la taille des poissons. Le nombre d’œufs pondus par une femelle peut atteindre plusieurs milliers, mais seuls quelques-uns survivront jusqu’à l’âge adulte.

Les embryons restent dans les espaces situés entre les galets en se nourrissant sur leur vésicule vitelline jusqu’à l’émergence au printemps. Après l’émergence, ils vont se disperser (surtout vers l’aval) pour coloniser les zones favorables de la rivière. Ils vont y passer plusieurs mois à plusieurs années, selon les populations, avant d’effectuer leur migration vers la mer (ou smoltification). Cette migration se produit généralement entre mars et juin, lorsque les poissons ont atteint une taille suffisante (environ 15 cm) et ont acquis la capacité physiologique de s’adapter au milieu marin.

En mer, la truite de mer va parcourir des distances variables, pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers de kilomètres, à la recherche de zones riches en nourriture. Elle va se nourrir principalement de petits poissons pélagiques (lançons, harengs, sprats…), mais aussi d’invertébrés benthiques (crustacés, mollusques…). Elle va ainsi augmenter sa croissance et sa condition physique en vue de la reproduction.

La truite de mer est une espèce patrimoniale, qui joue un rôle écologique important dans les écosystèmes aquatiques. Elle contribue à la diversité génétique et biologique des populations de truites, et à la régulation des chaînes alimentaires. Elle représente également un intérêt socio-économique, notamment pour la pêche sportive et le tourisme. Cependant, la truite de mer est menacée par de multiples facteurs anthropiques, tels que la dégradation et la fragmentation de son habitat, la pollution, le réchauffement climatique, ou encore la surpêche. Des actions de restauration et de protection sont donc nécessaires pour préserver cette espèce emblématique.

Comment différencier la truite de mer du saumon atlantique !

La truite de mer et le saumon sont deux espèces de poissons qui appartiennent à la même famille des salmonidés.

La truite de mer est un poisson migrateur qui se distingue du saumon atlantique par sa morphologie. Elle a un corps plus trapu, son œil et le début de sa mâchoire ne sont pas alignés, (le départ de la mâchoire est en retrait par rapport à l'œil), contrairement au saumon. Sa nageoire caudale est échancrée mais pas fourchue. Sa robe est couverte de points répartis sur tout le corps.

Le saumon est un poisson migrateur qui se distingue de la truite de mer par sa silhouette plus fuselée. Son œil et le début de sa mâchoire sont alignés et sa nageoire caudale est en forme de V, contrairement à celle de la truite qui est droite. Le saumon a également des points sur la peau, mais seulement au-dessus de la ligne latérale.

Ces caractéristiques permettent de distinguer ces deux poissons.

Les menaces qui pèsent sur la truite de mer :

Face à ces menaces, plusieurs actions sont menées pour protéger et restaurer la population de truites de mer :

La truite de mer est une espèce remarquable, qui illustre la diversité et l'adaptabilité des truites fario. Elle mérite toute notre attention et notre respect, car elle contribue à l'équilibre et à la richesse des écosystèmes aquatiques.

Les techniques de pêche

Il existe de nombreuses techniques de pêche à la truite, selon le type de cours d'eau, le matériel utilisé et les préférences du pêcheur :

La pêche à la mouche

La pêche à la mouche est une technique de pêche qui consiste à utiliser une imitation d'insectes ou d'autres proies pour leurrer le poisson. C'est une pratique qui demande de la finesse, de la précision et de la patience, mais qui procure aussi beaucoup de plaisir et de satisfaction. Dans cet article, nous allons vous présenter les principes de base de la pêche à la mouche, les différents types de matériel et les techniques les plus courantes.

La pêche à la mouche se distingue des autres techniques de pêche par le fait qu'elle n'utilise pas de leurre pondéré, mais une mouche artificielle très légère, qui imite la forme, la couleur et le comportement d'un insecte ou d'une autre proie. Pour lancer la mouche, le pêcheur utilise une canne spéciale, munie d'un moulinet et d'une soie, qui est une ligne épaisse et souple. La soie permet de transmettre l'énergie du lancer et de faire voler la mouche jusqu'à l'endroit désiré. Le pêcheur doit donc maîtriser le geste du lancer, qui consiste à faire des mouvements amples et rythmés avec la canne, en tenant compte du vent, de la distance et de la direction. Le but est de poser la mouche sur l'eau avec délicatesse, sans faire de bruit ni de vague, pour ne pas effrayer le poisson.

Les différents types de matériel

Le matériel de pêche à la mouche se compose essentiellement de cinq éléments : la canne, le moulinet, la soie, la queue de rat et la mouche.

Deux éléments également indispensables pour la pêche à la mouche : le wader et le gilet.

Le wader est un vêtement imperméable qui recouvre le corps du pêcheur jusqu'à la poitrine. Il est relié à des bottes intégrées qui assurent l'étanchéité. Il permet de pénétrer dans l'eau jusqu'à la taille ou plus, sans se mouiller ni avoir froid. Il est généralement en toile ou en néoprène, avec des bretelles réglables et une ceinture de sécurité. Il est idéal pour les rivières et les zones à fort courant.

Le gilet de rangement permet de transporter tout le matériel nécessaire : mouches, pinces, épuisette, etc. Il doit être confortable, résistant et adapté à la saison. Il existe différents modèles de gilets, avec plus ou moins de poches, de couleurs et de matières.

Les techniques les plus courantes

La pêche à la mouche peut se pratiquer dans différents types de milieux, comme les rivières, les lacs ou les réservoirs. Elle peut aussi viser différents types de poissons, comme les truites, les saumons ou les carnassiers. Il existe donc plusieurs techniques de pêche à la mouche, selon le type de milieu, le type de poisson et le type de mouche utilisés. Voici quelques-unes des techniques les plus courantes :

C'est la technique la plus classique et la plus populaire. Elle consiste à utiliser une mouche sèche, qui flotte sur l'eau, et à la faire dériver au gré du courant, en imitant un insecte qui vient de se poser sur l'eau ou qui s'envole. Le pêcheur doit surveiller attentivement sa mouche et ferrer dès qu'il voit un gobage, c'est-à-dire une aspiration du poisson. Cette technique demande beaucoup d'observation, de discrétion et de précision, mais elle offre aussi des sensations uniques.

C'est la technique qui permet de pêcher sous l'eau, en utilisant une mouche qui imite une larve d'insectes. Il existe plusieurs façons de pêcher en nymphe, selon le type de nymphe et le type de montage utilisé. La plus simple est la pêche en nymphe au fil, qui consiste à utiliser une nymphe légère et un bas de ligne long et fin, sans flotteur ni indicateur. Le pêcheur doit sentir le contact avec le fond et ferrer dès qu'il perçoit une touche. Une autre façon est la pêche en nymphe à vue, qui consiste à utiliser une nymphe visible et un bas de ligne court et épais, avec un flotteur ou un indicateur. Le pêcheur doit repérer le poisson et lui présenter sa nymphe devant le nez, en suivant son déplacement avec son flotteur ou son indicateur.

C'est la technique qui permet de pêcher les carnassiers, comme les brochets ou les perches. Elle consiste à utiliser une mouche qui imite un petit poisson ou un autre animal aquatique, comme une écrevisse ou un ver. Le pêcheur doit animer sa mouche avec des tirées rapides et saccadées, en alternant les pauses et les accélérations, pour provoquer l'attaque du poisson.

La pêche au toc

La pêche au toc est une technique passionnante et gratifiante, qui permet d'entrer en communion avec la rivière et ses habitants. C'est aussi une école de patience et d'humilité, qui demande beaucoup d'observation et d'adaptation. C'est enfin un plaisir simple et authentique, qui se partage entre amis ou en famille.

La truite est un poisson très apprécié des pêcheurs, mais aussi très méfiant et difficile à capturer. Pour réussir à leurrer ce poisson, il faut utiliser une technique adaptée à son comportement et à son habitat, comme la pêche au toc. La pêche au toc est une technique ancestrale qui consiste à présenter un appât naturel (vers, insectes, larves, etc.) sur le fond du cours d’eau, en suivant le courant tout en gardant le contact avec la ligne. C'est une méthode très efficace pour capturer les truites, qui sont des poissons opportunistes, se nourrissant principalement de ce qu'elles trouvent dans leur environnement. 

Le pêcheur doit être capable de sentir la moindre touche de la truite et de ferrer rapidement. Pour pratiquer cette technique, il faut un matériel spécifique, composé d'une canne souple, d'un fil fin et résistant, et d'un plombage adapté au débit de la rivière.

Pour réussir la pêche au toc, il faut respecter quelques principes de base :

Le matériel : 

Matériel complémentaire :

En plus du matériel de base, il existe d'autres accessoires qui peuvent vous faciliter la vie lors de vos parties de pêche au toc :

La pêche au vairon manié

La truite est un poisson très apprécié des pêcheurs, mais aussi très méfiant et difficile à leurrer. Parmi les différentes techniques de pêche à la truite, le vairon manié est l'une des plus efficaces, mais aussi des plus exigeantes. Il s'agit de présenter un petit poisson vivant ou mort, le vairon, au bout d'une ligne munie d'un plomb et d'un hameçon. Le pêcheur doit alors animer le vairon en lui donnant des coups de scion pour le faire nager de façon naturelle et attirer l'attention de la truite.

Pour pratiquer le vairon manié, il faut disposer d'un matériel adapté et de qualité. Le choix de la canne, du moulinet, du fil, des plombs, des hameçons et des vairons est essentiel pour réussir cette technique.

Le vairon 

Le vairon (Phoxinus phoxinus) ou gardèche est un petit poisson d'eau douce qui appartient à la famille des Cyprinidés. Il se caractérise par son corps fusiforme, sa bouche infère et ses écailles cycloïdes. Il mesure en moyenne 5 à 10 cm de long et pèse environ 5 g. Il présente une coloration variable selon son habitat, allant du brun au vert, avec des reflets argentés et des taches noires. Il possède également une ligne latérale bien visible et deux barbillons près de la bouche.

Le vairon vit principalement dans les cours d'eau clairs, frais et bien oxygénés, où Il se nourrit principalement d'insectes, de larves, de vers et de petits crustacés qu'il trouve au fond de l'eau. Il est lui-même la proie de nombreux prédateurs aquatiques, comme les hérons, les martin-pêcheurs et les poissons carnassiers comme les perches, les brochets, les truites, etc. Il est actif surtout le jour et forme des bancs plus ou moins importants. Il est sensible à la pollution et aux perturbations de son milieu. Il est considéré comme une espèce indicatrice de la qualité de l'eau.

Le vairon se reproduit au printemps, entre avril et juin, lorsque la température de l'eau atteint 10 à 15 °C. Il pond ses œufs sur le fond, dans des zones sableuses ou gravillonnées, où ils adhèrent aux pierres ou aux plantes. Les œufs éclosent au bout de 10 à 15 jours et les alevins restent cachés dans la végétation pendant quelques semaines. Le vairon atteint sa maturité sexuelle vers l'âge de 2 ans et peut vivre jusqu'à 5 ans.

Le vairon est une espèce commune en Europe, où il est présent dans presque tous les bassins hydrographiques. Il est également introduit dans certains pays d'Amérique du Nord et d'Asie. Il n'est pas menacé globalement, mais il peut être localement affecté par la destruction ou la dégradation de son habitat, la surpêche, l'introduction d'espèces exotiques ou les maladies. 

Le vairon joue un rôle important dans la chaîne alimentaire des écosystèmes aquatiques. Il contribue à réguler les populations d'invertébrés et à fournir de la nourriture aux oiseaux et aux poissons carnivores. Le vairon est aussi apprécié des pêcheurs, qui l'utilisent comme appât, principalement pour la pêche à la truite ou comme poisson d'ornement pour les aquariums.

La pêche à l'ultraléger

La truite est un poisson très apprécié des pêcheurs, mais aussi très méfiant et difficile à leurrer. Pour augmenter ses chances de réussite, il faut adapter son matériel de pêche à la taille et au comportement de ce poisson. La pêche à l'ultra-léger est une technique qui consiste à utiliser du matériel très fin et léger, pour se faire oublier du poisson et lui présenter des leurres discrets et naturels. 

Les avantages

Les inconvénients

Quel matériel choisir

En conclusion, la pêche à l'ultraléger est une technique passionnante et efficace pour traquer la truite. Elle demande cependant un certain savoir-faire et un matériel adapté. Si vous souhaitez vous initier ou vous perfectionner à cette technique, n'hésitez pas à consulter Marco Ramos, moniteur-guide de pêche.

La pêche aux leurres

La truite est un poisson très apprécié des pêcheurs sportifs, car elle offre de belles sensations et se montre parfois capricieuse. Pour la pêcher efficacement, il faut choisir le bon matériel pour la pêche au leurre, adapté à la taille, au poids et au comportement de ce poisson.

Nous allons vous présenter les principaux éléments à prendre en compte pour bien préparer la pêche de la truite au leurre, que ce soit en rivière ou en lac.

Le choix de le canne

La canne à pêche est l'élément essentiel pour la pêche au leurre, car elle va vous permettre de lancer, d'animer et de combattre le poisson. Pour la truite, il faut privilégier une canne légère, souple et réactive, qui vous offrira une bonne sensibilité et une bonne réserve de puissance.

La longueur de la canne dépend du type de milieu où vous pêchez. En rivière, il est préférable d'utiliser une canne courte, entre 1,80 m et 2,10 m, qui vous permettra de pêcher dans les zones encombrées et d'éviter les accrochages. En lac, vous pouvez opter pour une canne plus longue, entre 2,10 m et 2,40 m, qui vous offrira une meilleure portée et une meilleure maîtrise du leurre.

La puissance de la canne correspond au poids du leurre que vous pouvez utiliser. Pour la truite, il faut choisir une canne ayant une puissance comprise entre 3 et 15 g, qui vous permettra d'utiliser des leurres adaptés à la taille de la bouche du poisson. Il faut éviter les cannes trop puissantes, qui risquent de casser le leurre ou de décrocher le poisson.

Le choix du moulinet

Le moulinet est l'élément qui va vous permettre de récupérer le leurre et de contrôler la tension du fil. Pour la pêche de la truite au leurre, il faut choisir un moulinet léger, fluide et robuste, qui s'accorde bien avec la canne.

La taille du moulinet dépend du diamètre du fil que vous utilisez. Pour la truite, il faut utiliser un fil fin, entre 0,12 mm et 0,18 mm, qui offre une bonne discrétion et une bonne résistance. Il faut donc choisir un moulinet de taille 1000 ou 2000, qui aura une contenance suffisante pour ce type de fil.

Le frein du moulinet est le mécanisme qui va vous permettre de régler la force avec laquelle le fil sort du moulinet. Pour la truite, il faut choisir un frein progressif et précis, qui vous permettra d'adapter la pression en fonction de la taille et de la vigueur du poisson. Il faut éviter les freins trop serrés ou trop lâches, qui risquent de casser le fil ou de perdre le poisson.

Le choix des leurres

Le leurre est l'élément qui va attirer et déclencher l'attaque de la truite. Pour la pêche au leurre, il existe une grande variété de modèles, qui imitent plus ou moins fidèlement les proies naturelles du poisson.

Les leurres peuvent se classer en deux grandes catégories : les leurres durs et les leurres souples.

La pêche de la truite au leurre est une technique passionnante, qui demande de bien connaître le poisson et son milieu. Pour réussir, il faut choisir le bon matériel, adapté à la taille, au poids et au comportement de la truite. Il faut également varier les types de leurres, en fonction de la saison, du temps et du lieu de pêche.

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